|
|
Nicolas Pellet
est le petit fils de Jean Guen, le père des célèbres micros
et amplificateurs Stimer, Garen et Shade. Nous échangeons
quelquefois des mails, Nicolas, Stanislas Grenet et
moi-même, au sujet des guitares de Pierre-Marcel Mouly, Jim
et Parker, notamment à propos de cette très belle basse
Parker, complète et en parfait état, équipée de micros Garen
offerte à Nicolas par son grand-père: |
|
|
|
|
|
|
|
Sur son dernier mail du mois de mars 2015, Nicolas me
faisait remarquer que sur cette photo appartenant à une
série de clichés publicitaires pour les amplificateurs Shade, sur laquelle sa basse
figure, le guitariste accroupi tenait lui aussi une guitare
fabriquée par P.M. Mouly ... |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
... et me disait qu’il avait dans sa collection cet autre
photo, provenant de la
même séance mais en noir et blanc, où l’on voyait
l’instrument. |
|
|
|
|
|
|
|
C’est la première Parker ayant un pan coupé florentin que
nous rencontrons, une caractéristique que la guitare partage
avec la basse de Nicolas, probablement contemporaine. C’est
sans doute la même guitare que l’on voit dans les mains de
Jean Guen à la Musikmesse de Francfort en 1966 sur cette
photo couleur appartenant elle aussi à la collection de
Nicolas. |
|
|
|
|
|
|
|
A part ce pan
coupé pointu, elle est très proche de celle-ci : |
|
|
|
|
|
|
|
Si sur la basse
les ouïes sont des F stylisés, on peut comparer celles de la
guitare, encore plus que sur une Rickenbacker, à des lames
cimeterres. Si sur la basse les ouïes sont des F stylisés,
on peut comparer celles de la guitare, encore plus que sur
une Rickenbacker, à des lames cimeterres. On peut affirmer,
comme sur la basse, que ce sont des micros fabriqués par
Garen (il se peut qu'ils soient estampillés Parker). Le
cordier à deux étages du type Frequensator Epiphone est d’un
modèle assez courant sur les guitares françaises des années
50 (P.M. Mouly, Jacobacci, DiMauro …) Le cordier à deux
étages du type Frequensator Epiphone est d’un modèle assez
courant sur les guitares françaises des années 50 (P.M.
Mouly, Jacobacci, DiMauro …)
Quant aux musiciens, Nicolas me précise dans ce même mail
qu’il s’agit des Murators. Alain Le Govic
(Chamfort) a les mains dans les
poches et le regard dans le vague sur les deux photos
couleurs. Il porte un imperméable Burberry sur la photo noir et blanc. La
petite demoiselle au micro n’est autre que
Séverine, qui a remporté le Grand Prix de l’Eurovision en
1971 sous les couleurs de la principauté de Monaco.
On retrouve la
guitare solid-body Garen gainée de vinyle noir imitation
lézard, au second-plan sur la photo couleur prise à la
Musikmesse de 1967, sur ce cliché publicitaire, utilisé pour
la couverture de
ce catalogue. Notez les textes en français, en anglais
et en allemand. Le format .pdf, imprimé en recto/verso,
retourné sur les bords courts et après quelques habiles
coups de ciseaux vous en fournira un facsimilé acceptable.
Il n’est pas impossible qu’elle soit elle aussi sortie de
l’atelier de P.M. Mouly. |
|
|
|
|
|
|
|
Toujours dans la
collection de Nicolas, sur cette photo du stand Stimer à la
Foire de Paris en 1953, la guitare la plus à gauche, équipée
du micro S51 est de la main de P.M. Mouly et est équipé de
la « touche rayonnante pour instruments de musiques à cordes
» ou frettes en éventail,
brevet déposé la même année par P.M.
Mouly. |
|
|
|
|
|
|
|
Mais aussi cette série de clichés publicitaires en noir et
blanc pour une guitare JIM équipée du micro Stimer S51 et un
ampli Stimer Nuance destinée à
ce dépliant Garen Stimer. Le
format .pdf, imprimé en recto/verso, retourner sur les bords
courts et après quelques habiles coups de ciseaux vous en
fournira là
encore un facsimilé acceptable. On imagine plus facilement
la très chic jeune fille sur la photo au Bal des Débutantes
qu’à la Chope des Puces à St Ouen… |
|
|
|
|
|
|
|
Ce dernier cliché publicitaire représente une guitare Parker
à pan coupé droit dont le logo a probablement été surchargé
par une plaque Garen. On ne retrouve ce type de micros et de
réglages sur aucune des guitares de P.M. Mouly que nous
avons pu observer. |
|
|
|
|
|
|
|
Merci à Nicolas Pellet et Stanislas Grenet
Marc Sabatier |
12 mars 2015 |
|